Un engagement artistique en faveur de la réussite et le bien-être des jeunes immigrants

Le partage de récits personnels des jeunes pour favoriser l’échange interculturel entre les jeunes de différentes origines

Une passion pour la création interdisciplinaire et interculturelle

Tout le monde a son opinion sur la francisation des immigrants. Mais dans l’angle mort de nos débats enflammés, les histoires de ces jeunes, faites de deuils et de recommencements, demeurent le plus souvent invisibles. Leurs voix sont rarement entendues. Rima Elkouri LA PRESSE

La fabuleuse classe de Mme Marie-Ève

PHOTO FRANÇOIS ROY/LA PRESSE ST-JEROME P-ACT-2022-05-27-28540 Rencontre avec 13 jeunes élèves en francisation de la classe de Marie-Ève Gervais, à l’école polyvalente Saint-Jérôme, à l’occasion de la répétition d’une pièce de théâtre qu’ils présenteront au Théâtre Gilles-Vigneault de Saint-Jérôme. Sur la photo, de G à D. Divine Jacqueline Maya Tatiana Marie-Eve Gervais Blandine Euphrasie Augustine 01–06-2022

Prix Art Éducation de Culture Laurentides

Le prix Reconnaissance Art-Éducation, remis en partenariat avec Desjardins, a été attribué à l’école polyvalente de Saint-Jérôme, pour le projet Histoires à venir porté par Marie-Ève Gervais, Tomas Sierra, Isabelle Derouin et Noémi Geoffroy. Un projet sensible et signifiant ayant permis à six jeunes Québécois et 13 jeunes immigrants réfugiés ayant vécu des situations difficiles de mettre en lumière leur récit de vie et leur courage à travers une œuvre théâtrale unique et percutante présentée au Théâtre Gilles-Vigneault.

Tvbl Édition du 15 juin

Histoires à venir… est une création théâtrale interculturelle élaborée par des jeunes en francisation en collaboration avec les élèves du PEI de l’école polyvalente Saint-Jérôme. Le spectacle est une exploration artistique évolutive du vécu des réfugiés et des immigrants. Elle intègre le récit des jeunes dans une création qui traite de la condition humaine des immigrants et des réfugiés.

« C’est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances et c’est notre regard aussi qui peut les libérer »

Amin Maalouf

Les identités meurtrières